vendredi 8 août 2014

Bracelets et Ballons: Maman, n'achète pas ça, c'est pas recyclable!

Je vois déjà la montée de boucliers des parents lecteurs de ce blog. Ok, ok on veut bien lire tes articles à la mords-moi-le-noeud sur tes considérations écologiques plus ou moins valables mais alors la magie de l'enfance alors là, non! L'enfance on n'y touche pas! Les yeux de nos enfants qui brillent d'émerveillement ça n'a pas de prix et tant pis pour l'écologie.

Et puis toi Vanareva qu'est-ce que t'y connais d'abord? Oui, pas grand chose, c'est vrai, à 5 mois, le plus grand émerveillement de mon fils se résume à froisser une feuille de papier entre ses mains.

Mais tant pis, j'en parle quand même.

D'abord, les ballons gonflés à l'hélium.
Là-haut - Pixar
C'est joli, n'est-ce pas, tous ces ballons de toutes les couleurs, c'est même magique, non? Et bien ces ballons gonflés à l'hélium quand ils s'échappent des mains maladroites de nos petits ils finissent par redescendre quelque part sur Terre et potentiellement en pleine nature ou au milieu de l'océan et finalement dans l'estomac d'une jolie tortue. Le pire bien sûr c'est les lâchers de ballon, chaque année on lâche des milliers de ballons en France pour "célébrer". Mais voyez plutôt ça comme ça: un lâcher de ballon c'est comme jeter des centaines de morceaux de plastique dans l'océan. C'est JETER DES DECHETS DANS LA NATURE. Il y a quelques semaines, la mairie de Reims a organisé un lâcher de 2000 ballons pour les commémorations de la Grande Guerre. L'association Robin des Bois qui se bat contre ce type de pollution depuis plusieurs années, après une lettre ouverte sans réponse, a décidé de déposer une plainte contre la mairie pour abandon de déchets, voir ici et . Alors, pensez-y, avant d'acheter un ballon gonflé à l'hélium à vos enfants et prenez le temps d'attacher la ficelle bien fermement à son poignet ou sa ceinture... et surtout ne l'abandonnez pas n'importe où (le ballon).

Bon parlons d'autre chose, vous connaissez les bracelets Rainbow Loom?


Encore une jolie invention: des bracelets en plastique à fabriquer soi-même. Ca permet à la fois de développer sa créativité, d'occuper un peu de temps grâce à l'atelier de fabrication et puis c'est joli. Le problème c'est qu'encore une fois ça ne se recycle pas, on les trouve un peu partout abandonnés dans la nature. En général pour les jouets on se console en se disant qu'on ne les jette pas, qu'on les donnera à des associations pour des enfants dans le besoin (je dis "console" car j'ai parfois l'impression qu'on se sert de ça comme d'une excuse pour consommer plus tout en refilant au final nos déchets à d'autres pays) mais ici on ne peut pas puisque l'intérêt est de les fabriquer. Voir ici un article très intéressant d'une maman qui s'est posé pas mal de questions après avoir vu les bracelets se multiplier au poignet de sa fille. Finalement les bracelets brésiliens en tissu, c'était pas mal...
Oui d'accord mais c'est la mode, tout le monde en a!! Je me doute que ça doit pas être facile de dire non a son gamin quand tous ses copains et copines en ont. Et puis si je lui en achète pas il/elle reviendra de toutes façons avec de l'école. Ok, alors l'atelier doit se terminer impérativement par une séance de ramassage de tous les déchets et de tri. Ca ne coûte rien de lui expliquer que le problème avec ces bracelets c'est qu'ils finissent dans une décharge pour des centaines d'années.

Je sens que mon fils dira de moi que je suis une maman "relou".... A moins, à moins que d'ici là, nos enfants soient mieux éduqués que nous et aient une meilleure conscience environnementale. Si ça se trouve ce sera mon fils qui me dira: "Maman, n'achète pas ça, c'est pas recyclable!" On peut rêver non?

mardi 5 août 2014

Pourquoi Portland est-elle la ville du futur?

Dans les films et livres de science fiction on imagine toujours le futur avec beaucoup de technologie, des villes gigantesques, des appartements ultra modernes, des modes de transport volant, des communications à travers des appareils ultra sophistiqués... 

Le 5eme élément


Mais on se rend bien compte depuis quelques années qu'il est impossible d'aller dans ce sens. Les ressources naturelles de la terre: le pétrole, l'eau ou encore l'air pour n'en citer que trois ne sont pas inépuisables. Il faut penser à un autre moyen de construire le futur. Et puis a-t'on vraiment envie de cela? N'a-t'on a pas envie d'u  retour à la terre? D'un retour aux relations humaines directes? De vivre moins vite ? De vivre en consommant de meilleurs produits?

Portland l'a compris depuis plusieurs années et c'est bien comme cela que je vois la ville du futur.


Une ville dont les limites ont été fixées dès les années 1970 et qui ne deviendra jamais une mégalopole.

Une ville dont le réseau de transport a été pensé pour se déplacer facilement et durablement.

Une ville où la grande majorité des produits proposés dans les restos, marchés et les supermarchés sont produits localement et biologiquement.

Une ville où l'on voit peu les multinationales mais beaucoup les petits commerçants qui proposent des services et des produits durables.

Une ville où les quartiers résidentiels sont arborés, les maisons petites et les rues spacieuses.

Une ville où chaque quartier a un coeur avec des petits commerçants et restaurants.

Une ville où les gens se parlent, sourient et sont aimables (les caissières par exemple prennent le temps et ont le droit de le prendre pour vous demander comment ça va, d'où vous venez, etc)

Une ville où les gens se respectent et respectent les bonnes initiatives (boites d'échanges aux coins de rues, jardins fleuris ou potagers sur les trottoirs) 

Une ville entourée de parcs, de montagnes, de rivières où l'on peut pratiquer facilement tout un tas d'activités de plein air.

Une ville où il existe une vraie politique de réduction des déchets et où les moyens sont donnés aux résidents.





Bien que la transformation soit longue et demande un effort collectif, beaucoup de villes prennent ce chemin là. Pour réussir cette transition, il est nécessaire d'avoir à la fois une implication citoyenne qui veuille adapter son mode de vie mais aussi une volonté politique qui mette en place les moyens nécessaires. C'est sûr, Portland trace le chemin vers la ville du futur.

En lire plus sur le sujet:

samedi 2 août 2014

A Portland on n'a jamais soif!

A Portland comme à San Francisco, les gens n'achètent pas de bouteilles d'eau!
Cela m'a franchement étonnée quand, la première fois dans un resto, j'ai demandé une bouteille d'eau et qu'on m'a répondu: "on n'a pas de bouteilles d'eau on a que des verres d'eau".

Ici pas besoin de bouteilles d'eau jetables!

Scénario 1 : le restaurant, le bar, le pub, le café.
Plusieurs possibilités: dès qu'on s'assoit on nous apporte deux grands verres d'eau ou une énorme carafe d'eau OU/ET une fontaine d'eau est en libre service près du bar. Je n'aurai JAMAIS besoin de demander de l'eau au serveur, JAMAIS! Et quelle différence avec nombreux de nos serveurs français!



Scénario 2: je suis dans la rue et j'ai soif
Il y a des fontaines partout !! Mais partout ! Dans les rues de la ville, aux parkings des départs de randonnées, dans les festivals, à la gare, à l'aéroport...

Scénario 3: je suis ailleurs (entre deux fontaines)
J'ai ma bouteille d'eau réutilisable! Car chaque américain a sa bouteille d'eau sur lui quand il marche dans la rue, quand il fait du sport, quand il est au boulot, quand il voyage en avion... Elle existe en plastique, en verre, en acier inoxydable ou en aluminium. 



Nous, on a opté pour le verre pour toute la famille! C'est sûr il y a un risque de casse mais on a opté pour le choix santé, durée de vie (s'il n'y a pas de casse) et goût inaltéré. La seule marque trouvée ici pour le verre étant lifefactory.


vendredi 1 août 2014

Du vrac de partout! Bulk, bulk, bulk!!!

A Portland on trouve vraiment de tout en vrac!

Des céréales, du sucre, du sel, des fruits secs et autres produits secs:

Du savon à la coupe:

Des produits d'hygiènes de toutes sortes:


Et même des croquettes pour chiens!!